
L’intelligence artificielle remplacera-t-elle les sénégalais?
Une réalité qui dérange
De plus en plus d’entreprises au Sénégal se posent une question qui dérange : l’intelligence artificielle finira-t-elle par remplacer la main-d’œuvre locale ? Non pas parce que l’IA est parfaite, mais parce que le rapport qualité/prix de certains services humains est devenu difficilement justifiable.
Un exemple concret : une comptable à 400 000 FCFA/mois
Dans notre cas, nous avons recruté une comptable pour 400 000 FCFA mensuels. Le résultat ? Il a fallu tout reprendre : erreurs de saisie, mauvaise organisation, délais non respectés. Une fois le vrai travail estimé, ce qu’elle avait livré valait tout juste 20 000 FCFA.
Pourquoi continuer ainsi ?
À côté de cela, une intelligence artificielle, bien configurée, peut faire le même travail en quelques secondes, sans pause, sans erreur, et à une fraction du coût. Elle ne demande ni congé, ni supervision constante.
Un coût réel plus élevé qu’on le croit
Beaucoup pensent que la main-d’œuvre au Sénégal est bon marché. C’est faux. Ce qui coûte cher, ce n’est pas le salaire affiché, c’est le temps passé à corriger, superviser, et relancer. Un salarié payé 200 000 FCFA qui livre un travail à moitié fait coûte plus cher qu’un outil numérique à 10 000 FCFA par mois qui donne un résultat propre du premier coup.
Une alerte, pas une attaque
Cet article n’est pas un procès. Il s’agit d’une alerte. L’Afrique doit se réveiller. Les entreprises au Sénégal ne veulent pas remplacer les humains. Elles veulent de la qualité, de la fiabilité, et du résultat. Si la main-d’œuvre locale ne suit pas, elle sera contournée.